Je poste le message que j'ai laissé à la taverne de notre ambassade chez la hanse.
Le monde tournait de plus en plus rapidement autour du seigneur Sköll. Très vite. De plus en plus vite. Pourtant, il décida qu'il était en état de prendre son cheval.
Et de partir au galop. Sur les routes escarpées du domaine de Vrik.
La brise matinale.
Le vent et les quelques branches sur le chemin lui fouettaient le visage. Tant mieux pensait-il, il dessoulerait.
L'ivresse.
La vitesse, la force, le sentiment de toute puissance...
La charette.
Lancée à toute vitesse, descendant le chemin en pente, elle fonçait sur le seigneur Sköll. Il la vit arriver. Il su qu'elle allait le percuter. L'alcool irriguant son cerveau lui intimait de réfléchir plus longtemps avant de s'écarter : peut être ne risquait-il rien ?
L'envol.
Sköll qui s'élève dans le ciel. Il suit une trajectoire parabolique parfaite. Il va tomber dans les feuilles mortes, il s'en tirera bien.
L'arbre.
Un conifère. Au milieu de la trajectoire de vol de notre ami sköll.
Le choc.
Le bruit des os se fracassant contre le tronc d'un sapin tri-centenaire. La tête cognant avec force et arrachant l'écorce.
Les ténèbres...
Et voilà, la fin d'une histoire.
Je me mets en PI au max, peut être reviendrais-je, probablement pas. S'il s'agit de la deuxième je vous dis à tous adieu, j'aurais passé de bons moments à vos côtés.